• 7 rue du Bourg 79000 BESSINES
  • 06 83 17 57 59

Coach professionnel à Niort

Changez de regard sur votre situation professionnelle

Articles sur le coaching

S’engager dans son job... ou ailleurs ?

L’idée de s’engager dans l’action pour vivre pleinement n’est pas nouvelle. Pourtant, s’engager est souvent synonyme de temps, ce temps qui nous manque, et puis, on ne se sent pas tous la fibre d’un battant pour aller donner de sa personne pour son job ou toute autre cause, si louable soit-elle !

Certes, mais l’engagement peut prendre différentes formes, dans des domaines très variés. Il peut bien sûr se retrouver dans le domaine professionnel qui nous occupe largement !

Quand on s’engage, on s’investit, on donne de son temps, de son énergie. C’est un acte volontaire pour un objectif qui « vaut le coup ».

 

Dans cet article, je reviens sur les raisons qui peuvent amener à s’engager dans un projet, sur ce que l’on a à gagner d’un engagement véritable et sur l’intérêt de définir son propre engagement plutôt que de suivre une idée reçue.

 

Pourquoi s’engager ?

 

Dans l’engagement quel qu’il soit, il y a une notion de choix, d’investissement personnel, de dépassement, d’action... c’est ce qui donne le but mais on peut aussi évoquer une raison détournée qui a aussi son importance.

 

Une atmosphère ambiante négative

Avec le flot d’informations négatives qui circulent en permanence, on ne peut plus allumer la radio, regarder la télévision ou consulter son portable sans être assailli par de nouvelles catastrophes toujours plus impressionnantes les unes que les autres.

Ces actualités sont largement entretenues par les médias qui jouent allègrement sur la corde sensible sans en mesurer véritablement les impacts.


Cela va des catastrophes naturelles, en passant par les guerres, aux mouvements sociaux, grèves ou manifestations dégénérant en actes de violence… Dans la minute qui suit, c’est la dernière lubie d’un milliardaire, c’est consternant mais est-ce vraiment nécessaire de nous tenir au courant ? Sans transition, on peut admirer ensuite le dernier havre paisible à l’autre bout de la planète que d’heureux voyageurs découvrent avec bonheur ou encore la bonne action d’une association caritative.

 

Besoin de se préserver

Tout cela est présenté au même niveau, avec juste une intonation qui change, un sourire qui se crispe aussi rapidement que le changement de sujet… Alors comment ne pas perdre ses repères ?

L’effet est assez dévastateur car on passe de l’horreur à la consternation, de la désolation à la colère, de la beauté de la nature à la bienveillance surjouée. Bref, toutes les émotions se mêlent en une poignée de minutes. Résultat, nombreux sont ceux qui préfèrent prendre de la distance pour ne plus entendre, ne plus voir.

Dans ce monde d’injonctions contradictoires, il s’agit alors de se préserver.

 

Quels sont les bénéfices à s’engager ?

 

Le réflexe pourrait être de se replier sur son quotidien, la famille, le cercle d’amis, le boulot.
Pour autant, on le sait bien, il est nécessaire d’avoir des projets, des centres d’intérêts, pour garder des sources de motivations.


S’engager pour se remettre en mouvement

Alors si se préserver revient à se renfermer dans sa bulle en mettant en place une forme de routine sécurisante, certainement satisfaisante dans un premier temps, cela ne paraît pas suffisant à long terme. La routine risque fort de devenir ennuyeuse, on risque de s’étioler, de s’éteindre.

S’engager, c’est se trouver des axes d’ouverture pour garder son dynamisme.

 

Lorsque l’on est engagé dans un objectif, on est dans l’action, donc dans le mouvement. Ce mouvement présente des avantages complémentaires qui interviennent à des niveaux différents.

D’une part, l’action permet de se préserver en occupant l’attention. Cela évite de se focaliser sur les nombreux dysfonctionnements de la planète pour lesquels on ne peut malheureusement pas toujours faire grand-chose. On ne subit plus l’environnement, on agit avec la satisfaction de la réalisation.

 

S’engager pour redonner du sens

D’autre part, pour s’engager véritablement, pour se mettre en mouvement vers un objectif, encore faut-il que cet objectif signifie quelque chose pour soi. Ainsi, au-delà de l’action, l’engagement permet de redonner du sens.

L’engagement va au-delà de soi, il renvoie au sentiment d’appartenance à « plus grand que soi » qui peut être l’entreprise, une cause, sa famille, un groupe, etc…

 

Lorsque l’on s’engage dans un objectif auquel on croit véritablement, cela va au-delà de l’action, c’est un mouvement qui vient de l’intérieur, de sa nature profonde. C’est le sens que l’on donne, la contribution que l’on apporte au monde.

Autrement dit, le sens nourrit l’engagement, car c’est bien parce qu’on trouve du sens à l’action que l’on va pouvoir se mobiliser. D’ailleurs, quand l’engagement a du sens pour soi, l’énergie vient naturellement, car l’envie est présente… Cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas d’effort à faire mais cela n’est pas un frein, bien au contraire.

 

Ne pas se tromper d’engagement

 

Une idée un peu trop réductrice

Pour autant, il ne faut pas se tromper d’engagement.
On imagine souvent que s’engager, c’est être hyperactif, on voit tout de suite la dimension collective au travers de l’action pour une grande cause.
Cela provoque les réflexions telles que « je n’ai pas l’énergie pour me lancer dans telle ou telle cause, dans tel ou tel projet », ou encore « je n’ai pas de temps à consacrer à du bénévolat ».

Certes, l’idée globale est assez juste car on retrouve 3 éléments clés que sont « l’action », « la dimension collective » et « la cause », mais elle est souvent un peu trop réductrice car l’engagement est avant tout en fonction de soi.

Pour s’engager pleinement, il s’agit de savoir ce qui nous anime, d’identifier cette singularité qui nous caractérise pour se donner l’élan nécessaire.

 

Si l’on s’engage dans quelque chose qui ne nous correspond pas réellement, on s’essouffle assez vite. C’est ce qui se passe bien souvent quand on ne prend pas le temps de la réflexion. C’est là que l’on entre dans une spirale négative : on agit contre-nature, on perd de sa motivation, on s’irrite de ce qui ne fonctionne pas comme on voudrait, on s’épuise…

 

Des erreurs de castings…

Je vous propose quelques exemples d’engagement inapproprié pour lequel on peut dépenser beaucoup de son énergie inutilement :

>> Être dans l’aide de proximité si on a plutôt une âme de bâtisseur,
>> Être dans le lien direct si on est plus porté vers les grandes idées,
>> Animer un collectif si on est plus à l’aise dans l’échange deux à deux,
>> Privilégier l’équipe à tout prix si on est plutôt quelqu’un qui aime se concentrer, ou creuser son sujet au calme, etc….

Il y a aussi un grand classique que l’on trouve fréquemment en entreprise pour se conformer au standard : "Devenir manager quand on préférerait développer son expertise dans un domaine spécifique".

Par ailleurs, on assimile parfois l’engagement à l’œuvre humanitaire, on y retrouve l’idée de faire partie d’un groupe œuvrant pour les autres. Il a bien la dimension collective, l’action et la cause qui consiste à « assurer assistance et protection aux personnes vulnérables, et de répondre aux besoins des populations en danger ». Pour autant, il ne faut pas le réduire à l’aide humanitaire qui est un mode d’engagement particulier.

 

Le burn-out

En entreprise, le burn-out est assez significatif, car à n’en pas douter, il y a une forme d’engagement, mais cela n’est pas le bon pour en arriver à un épuisement professionnel !
En effet, dans le burn-out, la personne est dans l’action, elle dépense beaucoup d’énergie pour son activité professionnelle à en perdre le sens de son action. Elle est prise dans un engrenage où elle a perdu de vue l’objectif de son engagement. Elle ne sait plus « pour qui » et « pour quoi » elle agit, elle ne garde que l’action à tout prix.


Les personnes qui l’ont vécu se sont investies au-delà de ce qu’elles pouvaient supporter, car l’action quand elle n’a plus de sens pour soi ne suffit pas à maintenir l’étincelle, à nous donner l’élan.
Quand on est pris dans le tourbillon, la spirale s’auto-alimente et on n’a plus de recul pour se rendre compte que toute l’énergie que l’on dépense ne rime plus à rien pour soi.
Pour autant, les signes avant-coureurs sont souvent visibles, encore faut-il les voir… Avant que le corps ne lâche, il est nécessaire de prendre de la distance pour faire le point sur soi. Mais cela suppose un certain discernement qui manque dans ces moments.

 

Comment choisir son engagement ?

 

L’engagement est personnel avec une dimension collective, on ne s’engage pas pour soi, mais pour « plus grand que soi ».

Pour cela, il est nécessaire de revenir à ce qui est essentiel pour soi. Il s’agit de s’engager en fonction de soi, de ce qui nous anime.
Cela renvoie au sens que l’on donne à sa vie. Le sens questionne la personne en profondeur, il interroge sur la place que l’on souhaite occuper dans le monde.

Trouver le sens de sa vie revient à trouver ses propres réponses aux questions :

Qu’est-ce que je donne de moi ? Pour faire quoi ? Quelle est mon utilité ? Au service de quoi ou de qui ?

 

En effet, chacun a sa façon d’apporter sa contribution, celle qui a du sens pour soi. Cette contribution, c’est la cause pour laquelle on se mobilise au service du collectif.
Il s’agit ensuite de définir son propre objectif, celui qui va nous motiver à mettre son énergie au service de l’action pour aller vers sa réalisation. Selon les périodes de vie, cet objectif s’inscrira dans le domaine professionnel ou dans un autre domaine.

 

En conclusion

 

S’il est naturel de dire que le sens est à la base de l’engagement, qu’il donne le but, on voit également que l’engagement permet de se préserver dans un monde où les repères sont difficiles à maintenir. Pour autant, si l’on s’en tient à la réflexion sans passer à l’action, ce qui paraît avoir du sens risque de s’éteindre, l’engagement alimente le sens.

Ainsi, le sens nourrit l’engagement et l’engagement alimente le sens.

 

 
Si vous avez envie de poursuivre votre réflexion,

j’ai créé une offre d’accompagnement individuel centrée sur la personne : Parce que chacun est différent, je propose plusieurs types d’accompagnement au travers du Coaching individuel, de la Formation à distance et des Ateliers personnalisés.

Pour vous faire votre idée, rien ne vaut l'échange direct. Pour cela, vous pouvez planifier votre Séance Découverte, une séance sans engagement pour faire connaissance, échanger sur votre situation, et répondre à vos questions.


👉 Planifier Votre Séance Découverte

 

Je vous invite également à découvrir le Parcours « Sens & Développement professionnel » de la Formation EquiProCoach.

Ce Parcours vous propose d’élargir le champ au-delà de la sphère professionnelle pour retrouver le sens qui est le vôtre et replacer votre activité professionnelle dans un cadre plus large.

👉 Découvrir le Parcours

 

Elisabeth Passilly,
Coaching professionnel et formation

 

 

Coach professionnel certifiée, spécialisée dans l’accompagnement des Cadres, des Dirigeants, des Managers, et des Indépendants, Elisabeth PASSILLY intervient majoritairement à distance.

Que vous soyez à Lille, Nantes, Bordeaux, Strasbourg, Lyon ou Nice, peu importe pourvu que vous soyez pleinement disponible à notre échange. À vous de définir votre espace pour que les séances soient un lieu de déconnexion favorisant la réflexion.

Gardons contact !

 

 

06 83 17 57 59

7 rue du Bourg
79000 BESSINES

Sauvegarder
Choix utilisateur pour les Cookies
Nous utilisons des cookies afin de vous proposer les meilleurs services possibles. Si vous déclinez l'utilisation de ces cookies, le site web pourrait ne pas fonctionner correctement.
Tout accepter
Tout décliner
En savoir plus
Analytique
Outils utilisés pour analyser les données de navigation et mesurer l'efficacité du site internet afin de comprendre son fonctionnement.
Google Analytics
Accepter
Refuser
Fonctionnel
Analytique
Outils utilisés pour analyser les données de navigation et mesurer l'efficacité du site internet afin de comprendre son fonctionnement.
Anaylitics
Accepter
Refuser