Dans cet article, mon but n’est pas d’écrire sur le télétravail, cela a déjà été fait à de nombreuses reprises. Mon sujet est plutôt un double constat : avec le télétravail et le présentiel, on est arrivé à un consensus plutôt bien perçu, semble-t-il, et pourtant du côté des salariés, le mal-être persiste. Comment expliquer ce décalage ?

 

Un consensus plutôt bien perçu, semble-t-il

Le télétravail a fait couler beaucoup d’encre, longuement décrié au départ, puis largement plébiscité ensuite, il est maintenant entré dans les habitudes de nombreuses entreprises, tout du moins celles dont les métiers sont compatibles avec le travail à distance. Actuellement, nombreux sont les cadres qui bénéficient d’une possibilité ajustable en mixant sur la semaine télétravail et présentiel.

Pour les salariés qui disposent des conditions matérielles adaptées à leur domicile, les avantages du télétravail sont nombreux, certains ont largement été mis en avant avec le gain de temps de trajet, et donc de fatigue causée par les transports. Il donne aussi la possibilité de s’extraire de multiples sollicitations pour garder des moments privilégiant la concentration et gagner en efficacité. D’autres moins « avouables » sont de se préserver des tensions parfois pesantes et retrouver un équilibre de vie plus serein.

Avec un mixte présentiel et télétravail, les freins au télétravail comme le manque de relation entre les collaborateurs sont levés :  Ce sont bien sûr tout simplement les relations humaines qui nous nourrissent, pertes de temps peut-être, mais tellement essentielles au moral des troupes ! Ce sont également ces échanges informels, source d’information directe, qui peuvent permettre une meilleure coordination des actions, etc.

 

Bref, un télétravail convenablement adapté aux conditions de l’entreprise offre aux salariés une certaine souplesse qui constitue une réelle avancée en termes de rythme de travail.

 

Un mal-être persistant

Pourtant, je vois encore de nombreux salariés, heureux bénéficiaires de ce temps partagé, qui sont encore sous pression. Ils reconnaissent du bout des lèvres l’amélioration de leur qualité de vie, mais ils restent focalisés sur les dysfonctionnements dans leur contexte professionnel, dans leurs perspectives à plus ou moins long terme, dans le monde actuel d’une manière plus générale… Ils sont en colère, ou au contraire désabusés, et n’arrivent pas à tirer parti de cette avancée.

Qu’est-ce qui explique cette incapacité à profiter de l’avantage obtenu ? Il est toujours plus facile de trouver les raisons de son mal-être hors de soi, de rester dans une sorte de confort rassurant en se disant « ce n’est pas ma faute », « je n’y peux rien »… Pourtant, il me paraît intéressant de se poser quelques questions.

 

Le problème vient-il réellement de l’extérieur ?

Est-ce que la colère ou le fatalisme ne servirait pas à masquer des interrogations plus profondes que l’on ne veut pas écouter ?

Les difficultés apparaissent bien souvent à des moments charnières de l’existence, quand le contexte fait que les questions que l’on a plus ou moins consciemment mises de côté ressortent… Et oui, on peut être expérimenté(e), reconnu(e) et avoir le recul pour prendre les décisions adaptées dans son activité professionnelle, et manquer totalement de discernement quand il s’agit de soi.

Chacun connaît des périodes de doutes où il est légitime de se questionner. Pour certains, ce sera la quarantaine, la cinquantaine, etc. Pour d’autres, une séparation, un licenciement, ou encore l’approche de la retraite, synonyme de fin de vie active… Tous ces moments-clés qui remettent en cause notre équilibre de vie.

 

Lors de ces périodes de transition, cela peut être le moment d’une réflexion sur soi pour se redéfinir, retrouver la cohérence de son parcours, réaligner toutes les facettes de soi.

 

Approfondir la connaissance de soi pour avoir une image juste de soi-même.

La connaissance de soi passe par la façon dont on se ressent, dont on se perçoit. C’est sur la connaissance de soi que repose une bonne estime de soi.

Il s’agit de respect de soi et d’appréciation objective de soi qui permet à la personne d’avoir une image juste d’elle-même.

La réflexion permet de prendre conscience de certains traits que l’on occulte, de mettre à jour les différentes facettes qui constituent son identité, de clarifier ses valeurs et de voir comment elles se déclinent, de retrouver sa cohérence et le sens que l’on souhaite donner à sa vie.

La réflexion ne sera pas quantifiable, elle mènera plutôt à une transformation intérieure qui libère la personne de ces peurs non fondées que cache la colère, ou parfois une sorte d’immobilité.   

 

Cet article fait-il écho pour vous ?

Si c’est le cas et que vous souhaitez vous questionner plus en profondeur, je vous propose le Module 6 « Approfondir la connaissance de soi » de la formation EquiProCoach qui va vous guider pour être plus efficace dans votre réflexion. Il vise à vous faire prendre suffisamment de hauteur sur vous-même pour vous permettre d’avoir une vision globale de votre parcours professionnel et pouvoir en définir la suite cohérente.

Il s’agit également de prendre conscience de l’image professionnelle que vous vous êtes construite au fils des années et de s’assurer que cette image est toujours « alignée » avec la personne que vous êtes ou peut-être de vous donner la possibilité de retrouver une image qui vous correspond.

 

Découvrir le Module 6

Elisabeth Passilly,

Accompagnatrice du changement – Coaching professionnel et formation