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Bloqué(e) par vos croyances ?

Les croyances, on en a tous, certaines sont anodines, d’autres beaucoup plus impactantes. Pourtant, le terme « croyance » est souvent mal perçu, soit connoté par un aspect vaguement naïf ou mystique, soit limité à un aspect religieux.

Alors qu’est ce qui se cache derrière ces croyances ? D’où viennent-elles ? A quoi servent-elles ?

 

Comment définir une croyance ?

Pour comprendre nos croyances, il est intéressant de commencer par les définir :

 

Une croyance est quelque chose dont on est intimement persuadé, sur laquelle on n'a aucun doute. Elle se traduit par la conviction de la réalité d'un fait, de la vérité d'une idée. Une croyance est une certitude qui tient lieu de vérité.

 

Les croyances sont propres à chacun, et influent sur notre façon de percevoir les choses. Dans toutes situations et évènements de sa vie, chacun filtre les informations qui lui parviennent, d'abord à travers ses cinq sens pour réduire le nombre d'informations disponibles, et également par sa façon de traiter les informations perçues. Il existe différents types de filtres comme les filtres sensoriels, mais aussi des filtres induits par notre culture, notre éducation, etc…

Les croyances font partie des filtres que chacun utilise pour percevoir les évènements qui nous entourent.

 

D’où viennent nos croyances ?

Les croyances sont issues de nos expériences (personnelles, familiales, culturelles…) ou transmises par notre culture, notre éducation, etc…

 

La généralisation d’expériences

Nos croyances se forment à partir d’expériences décisives que l'on généralise à d'autres situations. Concrètement, une croyance se construit sur une expérience sur laquelle on tire une conclusion de manière à l'expliquer. Les expériences peuvent aussi subir des distorsions ou des omissions qui donneront lieu à d’autres croyances.

 

Valeurs et Croyances sont intimement liées

Nos valeurs personnelles nous structurent, elles sont définies par notre identité. Les croyances connectent ces valeurs à divers aspects de notre vie. Elles articulent la satisfaction d’une valeur, elles sont en quelque sorte la traduction concrète d’une valeur.

Autrement dit, les croyances fixent les limites mais également les permissions et les obligations que chacun donne en fonction de ses valeurs.

Une croyance fonctionne comme une règle interne qui nous signale ce qu’il est possible ou impossible de faire dans une situation donnée, ce que nous nous autorisons ou nous interdisons.

 

A quoi servent-elles ?

Les croyances donnent du sens

Elles nous permettent d’évaluer et d’interpréter le réel pour construire notre réalité. Une croyance ne représente pas le réel, elle prend la place d’une connaissance du réel.

Les croyances constituent essentiellement des jugements et évaluations à propos de nous, des autres et du monde autour de nous. Elles déterminent la façon dont les évènements prennent une signification et sont au cœur du jugement et de la culture.

Nos croyances à propos de nous-mêmes et de ce qui est possible dans le monde qui nous entoure affectent largement notre efficience quotidienne. Elles ont sur nos comportements un impact très puissant.

 

Le cadre de référence de la personne

Les croyances que possède un individu, liées à ses valeurs fondamentales vont déterminer sa « carte mentale » par rapport à ces valeurs-là.

Valeurs et croyances maintiennent la stabilité de l’individu dans son environnement, elles constituent une sorte de cadre non physique qui entoure les interactions de la personne avec son environnement.

Ce cadre de référence permet à la personne d’interpréter le réel pour construire sa propre réalité.

 

Différents types de croyances

Comme on vient de le voir, les croyances sont très utiles à l’individu car elles fixent les règles internes, donnent du sens, et ainsi déterminent nos comportements. Pour autant, toutes les croyances n’ont pas le même impact :

Certaines croyances sont neutres, elles n’ont pas d’effet sur nos comportements, pas plus que sur nos ressentis ou nos pensées. Par exemple, « les chats sont plus joueurs que les chiens », libre à moi de le croire ça ne changera pas ma vie…

Les croyances ouvrantes sont des croyances positives, elles apportent un renforcement, une motivation ou une permission que l’on se donne, qui soutient des capacités ou actions particulières. Elles peuvent s’avérer très utiles pour atteindre l’objectif que l’on s’est fixé.

Les croyances limitantes peuvent nous bloquer dans nos actions, nous mettre des freins que l’on se crée au travers d’interdits, d’obligations que l’on s’impose, de permissions que l’on ne se donne pas et qui empêchent d’aller vers cet objectif.

Des croyances telles que : « il est trop tard », « De toute manière, je ne peux rien y faire… », « je ne saurais pas faire … » peuvent empêcher les personnes de profiter pleinement de leurs ressources. Si elles sont prises pour des certitudes immuables elles nous pénalisent, si elles sont prises pour des hypothèses, elles sont utiles et nous permettent d’avancer.

 

Faire évoluer une croyance limitante

Dans les situations de blocage, il peut être intéressant de faire évoluer une croyance limitante. Tout d’abord, je reviens sur les processus activés lorsque l’on reçoit de l’information.

 

Processus activés pour construire « une réalité »

A partir de faits concrets, observables, nos filtres sensoriels (ouïe, vue, odorat, toucher, goût) nous permettent de percevoir le réel. Au travers de ces filtres, la perception de ce qui nous entoure est tronquée par la suppression de nombreux éléments pourtant présents. C’est la sélection liée à nos filtres personnels. Cette perception est ensuite transformée par une réorganisation qui permet de donner du sens. Cette réorganisation correspond aux processus de traitement de l’information qui comportent l’évaluation et la décision.

Sélection et traitement de l’information fabriquent la réalité de la personne qui va ensuite lui permettre d’agir dans le réel.

 SchemaCroyance

 

Dans le schéma ci-dessus, il apparaît qu’il existe autant de réalités que de cadres de référence en présence. En effet, le réel se limite aux faits et aux actions, entre les deux, les étapes constituent une réalité, perçue au travers du cadre de référence de la personne.

 

Modifier la perception d’une situation

Dès lors que l’on modifie la perception que l’on a d’un évènement, il est alors possible d’accéder à une nouvelle réalité qui permettra de mettre en place un comportement plus adapté.

Plus concrètement, dans le schéma précédent, si l’on reprend les étapes entre les faits et les actions qui constituent le réel, il apparaît que si la perception et l’interprétation sont différentes, alors l’évaluation pourra être revue et donc le comportement différent.

 

Application du processus à la croyance limitante

Comme les croyances agissent comme des filtres, elles interviennent dans notre perception des faits. En reprenant les étapes du schéma proposé ci-dessus, il est possible de faire évoluer une croyance limitante.

Les croyances étant issues de généralisations, il est important de sortir de la généralisation en contextualisant la croyance. Il s’agit tout d’abord de redonner le contexte de la situation dans laquelle cette croyance, encore non identifiée, bloque la personne.

Puis, en déroulant pas à pas le processus, il est ensuite possible de mettre à jour la croyance en jeu qui bloque la personne.

Une fois cette croyance identifiée, la personne peut revisiter le processus en modifiant sa perception de la situation.

 

Ainsi, en décryptant une situation donnée, la personne peut mettre à jour la croyance qui sous-tend son comportement. Elle peut alors revisiter cette croyance et accéder à une nouvelle réalité qui permettra de mettre en place un comportement plus adapté.

 

Pour conclure,

Plutôt que de bannir les croyances, de les garder bien cachées pour ne pas voir ce qui nous empêche parfois, les croyances sont aussi très utiles. Tout comme nos valeurs, les croyances font partie de notre structure, elles participent de notre stabilité.

Souvent, nos croyances sont tellement ancrées en nous qu’on ne les voit plus, pourtant notre façon d’agir, nos choix et également nos préférences, sont guidés par nos croyances. Elles touchent tous les domaines de notre vie aussi bien personnel que professionnel.

Elles sont nécessaires pour construire notre réalité et ajuster nos comportements. Elles sont aussi révisables dans certaines situations pour apporter une perspective nouvelle.

 

Tout changement passe par l’évolution d’une croyance.

 
Alors si vous souhaitez mettre en place un changement professionnel, le coaching individuel peut vous permettre de lever ces croyances qui vous bloquent, pensez-y !

 

Elisabeth Passilly,

Coach  dans le domaine professionnel, spécialisée dans le coaching individuel

 

Coach professionnel certifiée, spécialisée dans l’accompagnement des Cadres, des Dirigeants, des Managers, et des Indépendants, Elisabeth PASSILLY intervient majoritairement à distance.

Que vous soyez à Lille, Nantes, Bordeaux, Strasbourg, Lyon ou Nice, peu importe pourvu que vous soyez pleinement disponible à notre échange. À vous de définir votre espace pour que les séances soient un lieu de déconnexion favorisant la réflexion.

Gardons contact !

 

 

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