L’automne s’est bien installé cette fois…
Et avec la fraîcheur et la grisaille qui reviennent, on peut ressentir parfois un sentiment de vide. Après l’effervescence de l’été, avec l’agitation des retrouvailles, des rencontres, la chaleur, le soleil, et tout ce qui brille en quelque sorte, octobre incite plutôt à ralentir, à reprendre un rythme plus cadré avec le quotidien qui reprend le dessus.
Alors bien sûr, ce rythme quotidien peut être très intense mais n’y a-t-il pas une part de façade derrière laquelle on se cache parfois pour s’extraire, une forme de retour à soi qui incite à un peu plus de lenteur ?
Dans cette lettre, je vous propose d’aborder ce vide qui semble nous emplir par moment et qui nous fait si peur.
Dans notre société occidentale,
Le vide n’a pas bonne presse, on est plutôt dans les injonctions de « toujours plus de tout », « toujours plus vite ». Alors lorsque la sensation s’installe sur la durée, elle nous apparaît comme un dysfonctionnement…
Le vide renvoie à l’inaction et à la solitude que l’on associe souvent à l’isolement. Des raccourcis qui alimentent la peur du vide.
Dans la pensée chinoise,
Le temps n’est pas linéaire mais cyclique. Le vide annonce le plein, le plein invite à faire le vide. Dans le mouvement de va-et-vient entre le vide et le plein, le vide peut se voir comme une ouverture pour retrouver le plein.
Si l’on s’accorde sur cette pensée, les périodes de « vide » que l’on est tous amenés à traverser un jour ou l’autre sont propices à s’ouvrir à autre chose. Pour cela, il s’agit d’abord de changer d’état d’esprit en commençant par arrêter de remplir son agenda pour se donner l’illusion.
Accueillir le vide,
Ce n’est pas ne rien faire, ce n’est pas attendre mais laisser venir. L’idée est plutôt de suivre le mouvement, cela permet de « voir » les opportunités qui se présentent, de s’ouvrir à de nouvelles rencontres. C’est aussi laisser la place aux idées nouvelles, le vide permet également l’émergence de ressources occultées.
Autrement dit, accueillir le vide, c’est être pleinement disponible à ce qui nous entoure, aux autres, mais également à soi.
Dans l’article que je vous propose, il est question d’accueillir le vide plutôt que de le combattre.
=> Lire l'article
>> LE COACHING POUR ACCOMPAGNER LES TRANSITIONS
Cet état de « vide intérieur » se retrouve lorsque l’on traverse une période de transition, ces périodes de changement intérieur naturelles qui interviennent à des moments clés de la vie, notamment toutes les transitions de l’âge adulte comme la quarantaine, la cinquantaine, le départ des enfants, etc.
C’est une phase de désorientation où l’on ne sait pas vers quoi se diriger. C’est souvent le moment d’un retour sur soi sans véritable objectif, une période qui peut paraître « creuse » mais qui est nécessaire pour aller vers la nouvelle situation.
Après la désorientation, il s’agit alors de prendre de la hauteur pour revenir à ce qui est essentiel pour soi. Trouver le sens que l’on donne à sa vie permet de le concrétiser dans son projet de vie en définissant les domaines dans lesquels on souhaite investir dans la période à venir.
La transition impacte tous les domaines de vie. C’est pour cela que j’invite les personnes que je sens en perte de vitesse à ne pas limiter la réflexion à la seule dimension professionnelle.
Avec le coaching, vous n’allez pas reprendre tout ce que vous savez déjà, il s’agit de changer de perspective pour vous permettre de redéfinir votre propre cap et d’identifier l’objectif qui vous permettra de vous réaliser professionnellement en adéquation avec la personne que vous êtes.
Je vous dis à très bientôt.
Elisabeth Passilly,
Coaching professionnel et formation
