Dans mon activité, j’entends régulièrement des demandes de personnes de 40 à 45 ans dont la vie semble bien engagée, tout semble sur des rails, tout fonctionne, et pourtant, elles ont envie de changement. Ne vous méprenez pas, ces personnes sont actives, voire très actives, souvent bien intégrées dans leur environnement professionnel et personnel.
Ce qui caractérise les demandes
Bien souvent, la personne connaît ses compétences, elle sait qu’elle a les ressources pour aller vers un nouveau projet professionnel mais n’en est pas moins complètement désorientée.
Un peu désabusée, elle fait le constat que son job, si attrayant au départ, dans lequel elle a su évoluer, ne lui convient plus véritablement.
Malgré ses réticences, elle finit par avouer qu’elle ne se projette pas à long terme dans l’activité qu’elle occupe. Elle a besoin de retrouver un peu de cet élan qui l’anime et qui est en train de s’essouffler.
Des grandes lignes identifiées
Dans ces demandes, des points communs se dégagent. Pour commencer sa vie professionnelle, il est dans l’ordre des choses de trouver un job qui correspond à sa formation initiale, celle que l’on a suivie en premier choix en fonction de ses possibilités, de la période, de contraintes géographiques, financières, etc.
Ce premier choix n’est pas toujours un véritable choix personnel ; plus souvent ce choix est dicté par l’environnement dans lequel on évolue, à la fois familial, social, etc. Ce premier choix du début de l’âge adulte est une forme de réponse à ce rôle que l’on se donne pour se positionner, professionnellement mais pas seulement.
Entre 40 et 45 ans, on prend progressivement conscience du décalage entre l’image que l’on renvoie aux autres et ce que l’on voudrait être. C’est une période d’affirmation de soi ; on ne veut plus se restreindre à cette image que l’on croyait devoir afficher pour être conforme aux attentes des personnes qui nous entourent. Il s’agit alors de prendre la responsabilité de ses propres choix.
Dans l’article que je vous propose, je reviens plus en détail sur cette période de flottement, qui correspond à une période de transition naturelle qu’éprouve un grand nombre de personnes dès l’approche de la quarantaine.
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>> LE COACHING : UNE RÉFLEXION POUR REPRENDRE EN MAIN LES RENNES
Dans un premier temps, il est important de faire le point sur tout ce qui a été réalisé pour prendre la mesure de ce qui a déjà été accompli et retrouver ce qui nous anime. Il s’agit de ne pas se limiter aux seules compétences mais bien d’aller au-delà.
Cette réflexion vous permettra ensuite de définir la suite que vous souhaitez donner à votre parcours professionnel, que ce soit au travers d’un nouveau projet professionnel, de nouvelles missions ou d’un nouvel équilibre de vie laissant plus de place à des activités personnelles.
Avec le coaching, vous n’allez pas reprendre tout ce que vous savez déjà, il s’agit de changer de perspective pour vous permettre de redéfinir votre propre cap et d’identifier l’objectif qui vous permettra de vous réaliser professionnellement en adéquation avec la personne que vous êtes.
40-45 ans, le temps de l’affirmation professionnelle.
Il s’agit de prendre du recul pour prendre la responsabilité de ses propres choix
Je vous dis à très bientôt.
Elisabeth Passilly,
Coaching professionnel et formation
